mercredi 19 octobre 2011

My heart belongs to N.Y







Mieux qu'un rêve. Mieux qu'un film. La vie a toujours plus d'imagination que nous.

Sous le pont de Brooklyn. La nuit tombe. L'appel de Manhattan. Plus fort que tout. Alors on saute dans un taxi. J'étais déjà sur Broadway mais je ne le savais pas. Je ne trouvais rien d'extraordinaire à vrai dire. On traversait meatpeacking, Tribeca, Soho, Chelsea, épuisées. Et ... On déboule sur Time square. Le coeur s'emballe, orgasme ophtalmique. C'est cela l'énergie de New York, la vie qui ne s'arrête jamais. Impossible d'être fatiguée. Comme si la ville nous insufflait cet élan créateur. Un film en mieux. Avec les odeurs : différents plats de cultures différentes qui se mélangent. C'est tellement New York !

On n'arrive pas à dormir les premiers jours à cause du jet lag et de la surexcitation de la ville. Parce que l'on absorbe toute cette énergie et dormir semble vite être du temps perdu. Alors je restais plantée devant la fenêtre du salon à regarder Manhattan et me répétais que j'y étais. Mais New York c'est avant tout une expérience humaine : celle de quatre copines et de tous ces gens rencontrés. Loin des clichés des grandes villes, N.Y régénère et n'épuise pas. Si tout va très vite les gens prennent le temps de vivre et sont d'une incroyable amabilité. Tout est grand, si grand que l'on se dit très vite que tout peut devenir possible. C'est peut être cela après tout le rêve américain...

Je crois que je n'avais jamais ressenti jusqu'à lors, le fait d'appartenir au vieux continent. Parce qu'à N.Y tout est neuf. Et même si ça ne l'est pas vraiment ça le devient. Peu importe d'où tu viens, ta couleur ou ta religion, lorsque tu vis à N.Y tu es New Yorkais. Je n'ai jamais vu une ville qui rassemblait autant les gens sans aucune idée de chauvinisme.

If you can  dream it ... you can do it ! Comme aller au supermarché à minuit et rentrer en taxi, se retrouver la reine de la nuit dans un club gay avec Amanda Lepore, chanter une chanson française devant des New Yorkais en pleine soirée à Williamsburg. Et puis tous ces fous rires, le vin californien, les bed bugs, les surprises du subway, risquer sa vie en taxi, les tips, Broadway, le Village, etc. Les gens sont authentiques et pas empruntés jusque dans le style. Cette simplicité fait du bien.

Mais je pourrai parler de N.Y pendant des heures et dire que Paris est trop classique et petit. Tant que tu n'es pas allé à New York, tu diras que c'est exagéré ou je ne sais quoi. Et peu importe, au fond. Parce que le plus important est d'être bien où l'on se trouve. Et si je sens mon coeur s'emplir d'une force sauvage c'est parce que j'ai trouvé ce que j'attendais et que bientôt je me réveillerai tous les jours dans la ville qui ne dort jamais.


If I can make it there, I’d make it anywhere






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