mercredi 13 avril 2011

On ne meurt d'amour qu'au cinéma ...








C'est comme écouter une chanson dans une langue que l'on ne connait pas. Mais qui nous touche. Au plus profond. Sans raison. Ralenti. Arrogance. Force. Il y a des nuits dont on ne se remet pas. Jamais peut être. On ne peut jamais savoir. Et c'est bien mieux ainsi.

Au plus profond de l'âme. Coeur amorphe. Sang pourri. Un souvenir de trop. Ou pas assez. Jamais assez. Sauf une fois de trop. Alors c'est cela l'oubli ? Ecouter une chanson sans interruption, pendant des heures, des jours et soudain ... on ne l'aime plus. Elle ne nous transperce plus, on peut vivre sans le besoin de l'écouter. Et très vite on oublie le goût de sa peau. Tes yeux. Ta bouche. Plus rien. Même les plus jolis souvenirs. Jusqu'à ce qu'une nuit les pleurs brulent la peau. Mais comme un souvenir. Pas une violente passion. Juste une image. Parce qu'on ne meurt d'amour qu'au cinéma.






Et c'est bien mieux ainsi.



1 commentaire:

  1. Ce que tu dis est déjà un morceau de film, une séquence, un tourbillon. Je l'entends, l'envisage, l'imagine, sans savoir ce qu'il pourrait être vraiment, mais pourtant de manière aussi forte que si je sortais de sa projection. Les images sont emprisonnées dans le noir mais elles veulent à tout prix percer la lumière.

    RépondreSupprimer